mardi 13 octobre 2009

La révolution tranquille du business par les échanges élctroniques

Confiance et certification seraient des leviers de la croissance du business. C'est ce que l'on a découvert à l'occasion des Salons Solutions 2009, la semaine dernière au CNIT de la Défense.

Pour présenter cette conférence, Stéphane Drai, Administrateur de la FNTC, avait réuni quelques uns des acteurs de la certification et de la dématérialisation.

La certification électronique permet de garantir la confiance des transactions électroniques et l'intégrité des documents au travers d'opérations de signatures électroniques. Ces opérations font appel à des services d'horodatage et d'archivage électroniques opérés par des tiers de confiance.

Selon Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée du cabinet de consulting MARKESS Interational, 47% des entreprises du panel étudié utilisent des services de certification électronique. Ce chiffre devrait passer à près de 80% en 2012. La migration vers le tout dématérialisé est donc en marche.

Mais en quoi la dématérialisation aide les entreprises à se développer?

Plusieurs exemples parlent d'eux même ! Au delà de la rapidité de l'échange électronique face à l'envoi d'un courrier postal, de la simplicité d'utilisation, ou du bénéfice économique sur le coût du papier, en mettant en place des technologies de certification, les entreprises de la vente à distance, comme les assurances triplent leur taux de retour de contrat signés, et obtiennent ainsi un taux de 100% ! Selon Benoît Pepermans, Directeur Commercial de la société MCEL, chez les assureurs, l'utilisation de ces technologies a permis d'augmenter le taux de closing de 18%. En outre, la certification électronique apporte un effet immédiat du contrat. D'autres exemples tels que l'économie réalisée sur les coûts de stockage d'une facture électronique de 10 fois inférieur à celui de la version papier, ou l'envoi automatique d'un message électronique certifié lors de la mise en production d'un progiciel permettant de certifié la date de début d'un contrat participent aux gains directs et indirects liés à la mise en place des dispositifs de certification.

C'est bien un formidable puis d'économie qui nous attends, sous réserve d'un accès pour tous les acteurs à ces technologies. Et c'est là l'enjeu à venir. Comment amener tous les acteurs potentiels à migrer vers les technologies de certification ? Serons nous capable de gérer en parallèle 2 systèmes dans une phase de transition?

Alexandre Té

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